L’année 2020 fit l’effet d’un énorme coup de tonnerre dans les facultés de médecine. Deux ans après la création de Parcoursup, l’année de PASS venait remplacer la PACES en tant que voie d’accès principale aux filières MMOPK (Maïeutique, Médecine, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie). Principale nouveauté du dispositif : le redoublement est désormais interdit aux étudiants qui souhaitent intégrer ces professions. Or, une réforme des études de santé 2027 est en cours d’élaboration. Sans remettre en cause l’ensemble de cette architecture, elle vise à lui donner une plus grande lisibilité.
Le dispositif actuel d’accès aux études de santé : un édifice « complexe et illisible »
Si le dispositif actuel d’accès aux études de santé est si nébuleux, c’est en raison de cette multiplicité de voies ouvertes aux candidats :
- L’année de PASS fait office de voie royale, mais oblige pourtant l’étudiant à choisir une « mineure ». A l’issue des examens, il peut avoir validé ses 60 ECTS sans pour autant être admis en 2ème année de la filière MMOPK de son choix. Il est alors reversé en 2ème année de LAS ;
- La première année de LAS est une voie alternative. L’étudiant intègre la licence disciplinaire de son choix (lettre, biologie, droit…), tout en bénéficiant d’une « mineure accès santé ». S’il valide son année, il peut également tenter sa chance dans une filière MMOPK.
Pour en apprendre davantage sur la réforme des études de santé 2027, le site web de l’école Antémed Epsilon semble tout indiqué. Car le dispositif actuel se fait, en réalité, encore plus complexe. Il comprend aussi la licence SPS (Sciences pour la Santé), ainsi que plusieurs voies annexes pour candidater aux études de kiné.
Depuis de nombreuses années, Antémed Epsilon propose un accompagnement dès la classe de première, afin que les lycéens puissent mettre toutes les chances de leur côté pour atteindre leurs objectifs. Antémed Epsilon ouvre également les portes de ses 5 centres parisiens, dans lesquels est organisée chaque année la fameuse année préparatoire P0, un véritable tremplin vers les filières MMPOK.
Elle planifie aussi des stages pendant les vacances scolaires.
Des concertations pour aboutir à une réforme des études de santé 2027 et réduire la complexité du modèle
Certains arguments militent en faveur du système de 2020. Pourtant, les écueils sont également nombreux. Et les familles des candidats potentiels se noient désormais dans un océan de questions :
- Quelles options faut-il choisir au lycée pour intégrer l’année de PASS après le bac ? Faut-il choisir les mêmes options quand on envisage une LAS ?
- De quelles filières MMOPK la première année de LAS peut-elle ouvrir l’accès ? Pourquoi de tels changements d’une université à l’autre et d’une licence à l’autre ?
- Pourquoi puis-je valider une année de PASS et être pourtant éconduit aux portes d’une filière MMOPK ?
Ces questions ne sont que la partie émergée de l’iceberg. C’est pourquoi une concertation pour réformer l’accès aux études de santé vit le jour dès l’année 2024. Elle se prolonge néanmoins, du fait de l’instabilité politique du moment.
Conserver les bienfaits du PASS/LAS pour diversifier les profils admis en MMOPK
Si cette concertation sera l’occasion d’aborder cette foule de sujets de débat et de discussions intéressantes, il y a fort à parier qu’elle ne débouchera pas sur d’innombrables chamboulements. La réforme des études de santé 2027 se veut simplement cosmétique.
Car le système du PASS/LAS présente de nombreux bienfaits très convaincants :
- Le système force les étudiants à envisager d’autres horizons professionnels pendant leurs études de santé : de ce fait, ils ne s’embourbent pas dans de vains efforts de longues années durant. Et ils sont beaucoup moins nombreux à persévérer dans une spirale de l’échec très destructrice ;
- La fin du redoublement est un maillon important de cette construction, qui devrait être conservé ;
- Les profils recrutés dans les facultés de médecine sont beaucoup plus diversifiés que par le passé. Et ce sont donc de nombreuses professions qui s’enrichissent d’expériences et de points de vue innovants.
Il nous faudra donc attendre encore un peu pour connaître le fin mot de l’histoire. En attendant, les lycéens de terminale auront tout le loisir de préparer leur rentrée 2026 sur des bases déjà connues !
